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28 avril 2012

L'étudiant en médecine, on leur court après

  • Pour l'étudiant en médecine, la formation, même à deux fois le prix actuel de 2200 $ par année, est une aubaine. Ce n'est pas pour rien que les banques leur courent après dès leur première année de médecine...
    (Yves Boisvert, dans La Presse du 28 avril 2012.)

« Les étudiants savent compter », écrit monsieur Boisvert (ou le pupitreur). Tant mieux, mais faisons d'abord la distinction entre un singulier et un pluriel :

Pour les étudiants en médecine, la formation, même à deux fois le prix actuel de 2200 $ par année, est une aubaine. Ce n'est pas pour rien que les banques leur courent après dès leur première année de médecine...

Line Gingras
Québec

« Les étudiants savent compter » : http://www.cyberpresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

L'étudiant en médecine, on leur court après

  • Pour l'étudiant en médecine, la formation, même à deux fois le prix actuel de 2200 $ par année, est une aubaine. Ce n'est pas pour rien que les banques leur courent après dès leur première année de médecine...
    (Yves Boisvert, dans La Presse du 28 avril 2012.)

« Les étudiants savent compter », écrit monsieur Boisvert (ou le pupitreur). Tant mieux, mais faisons d'abord la distinction entre un singulier et un pluriel :

Pour les étudiants en médecine, la formation, même à deux fois le prix actuel de 2200 $ par année, est une aubaine. Ce n'est pas pour rien que les banques leur courent après dès leur première année de médecine...

Line Gingras
Québec

« Les étudiants savent compter » : http://www.cyberpresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

27 avril 2012

Les étudiants au gouvernement

  • Québec rejette l’idée de nommer un médiateur dans le conflit qui s’enlise entre les étudiants au gouvernement.
    (Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 27 avril 2012.)

Les étudiants ne sont pas au gouvernement :

Québec rejette l’idée de nommer un médiateur dans le conflit qui s’enlise entre les étudiants et le gouvernement.

  • Aux yeux du cabinet de la ministre Line Beauchamp, « l’heure est à la discussion » entre l’équipe de négociateurs représentant le gouvernement, menée par l’avocat Pierre Pilote et les trois associations (FEUQ, FECQ et TACEQ).

L'équipe de négociateurs n'est pas menée par l’avocat Pierre Pilote et les trois associations; on a voulu dire, plutôt, que « l’heure est à la discussion » entre l’équipe de négociateurs et les trois associations :

Aux yeux du cabinet de la ministre Line Beauchamp, « l’heure est à la discussion » entre l’équipe de négociateurs représentant le gouvernement, menée par l’avocat Pierre Pilote, et les trois associations (FEUQ, FECQ et TACEQ).

Le syntagme menée par l'avocat Pierre Pilote ajoute une précision; c'est un élément accessoire qui doit être encadré par des virgules.

Line Gingras
Québec

« Crise étudiante : l’horizon est bouché » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/348609/crise-etu...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

26 avril 2012

L'intolérance qui... et que...

  • [...] on peut dire qu'une majorité d'Albertains a rejeté l'intolérance qui transpirait des propos de certains candidats du Wildrose Party et que la chef Danielle Smith n'a pas déplorés avec assez de vigueur.
    (Manon Cornellier, dans Le Devoir du 25 avril 2012.)

La conjonction et unit deux propositions relatives qui se rattachent à l'intolérance :

[...] l'intolérance qui transpirait des propos [...] et que la chef [...] n'a pas déplorée avec assez de vigueur.

Pour que le participe passé puisse s'accorder avec propos, il faudrait supprimer la conjonction de coordination :

[...] l'intolérance qui transpirait des propos de certains candidats du Wildrose Party, et que la chef Danielle Smith n'a pas déplorés avec assez de vigueur.

Line Gingras
Québec

« Des pas qui parlent » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/348397/des-pas-q...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

25 avril 2012

Exprimer le ras-le-bol à l'intransigeance

  • Cette marche pour la Terre, on l'a répété, est devenue l'occasion, à la veille de possibles élections provinciales, d'exprimer le ras-le-bol devant un pourrissement du climat politique et à l'intransigeance gouvernementale dans plus d'un dossier, dont celui de la grève étudiante.
    (Manon Cornellier, dans Le Devoir du 25 avril 2012.)

On a exprimé le ras-le-bol devant deux choses : le pourrissement du climat politique et l'intransigeance gouvernementale. Je ne vois pas ce qui pourrait justifier l'emploi de la préposition à :

Cette marche pour la Terre, on l'a répété, est devenue l'occasion, à la veille de possibles élections provinciales, d'exprimer le ras-le-bol devant le pourrissement du climat politique et l'intransigeance gouvernementale dans plus d'un dossier, dont celui de la grève étudiante.

Line Gingras
Québec

« Des pas qui parlent » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/348397/des-pas-q...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

24 avril 2012

Prédécesseur ou successeur?

  • L’ancien chef libéral fédéral Stéphane Dion a pour sa part déclaré sur les ondes de RDI que son prédécesseur a simplement exprimé certaines frustrations que tous ressentent de temps en temps. [Monsieur Dion réagissait à des propos tenus par Michael Ignatieff.]
    (La Presse canadienne dans le site du Devoir, le 24 avril 2012 à 13 h 49.)

Le prédécesseur de Stéphane Dion au poste de chef du Parti libéral du Canada, c'était Paul Martin. Michael Ignatieff a succédé à Stéphane Dion le 10 décembre 2008. Monsieur Dion parlait donc de son successeur.

Line Gingras
Québec

« Indépendance du Québec : Charest surpris des propos d’Ignatieff » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/348340/independa...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

23 avril 2012

Faites marcher vos doigts

Annuaire et annulaire; paronymes.

  • Au parc Jeanne-Mance, 800 bénévoles ont aidé la foule à recréer une immense main. « Par ici, pour faire l’annuaire*! Le majeur, c’est ici et c’est le meilleur doigt aujourd’hui! », criaient des bénévoles, en riant.
    (Mélissa Guillemette, dans Le Devoir du 23 avril 2012.)

La journaliste a-t-elle vraiment voulu nous dire que les bénévoles ne faisaient pas la distinction entre un doigt, l'annulaire, et un annuaire téléphonique?

Line Gingras
Québec

* Le 25 avril à 12 h 30, je vois que la faute a été corrigée.

« Un grand cri du peuple » : http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-en...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

18 avril 2012

L'adversité entre les partis

Adversité.

  • L'adversité extrême entre les partis avait rendu impossible la recherche de terrains d'entente ces dernières années.
    (Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 10 décembre 2011.)

Le Dictionnaire historique de la langue française de la maison Robert fait observer que le mot adversité « s'est dit [...] pour "antipathie, hostilité" (1160) ». Dans ses notes sur l'étymologie et l'histoire, le Trésor de la langue française informatisé propose en effet des exemples évocateurs de cet emploi, qui est cependant « sorti d'usage » selon le Robert historique – alors qu'adversaire désigne toujours un concurrent, un rival, un antagoniste ou un ennemi (Petit Robert).

Adversité ne s'utilise donc plus au sens d'antagonisme ou de rivalité; il est aujourd'hui synonyme de malchance, de malheur ou d'infortune. D'après ce que je vois dans les dictionnaires que j'ai sous la main, on le trouve surtout dans la langue littéraire; le Trésor de la langue française informatisé le définit de la façon suivante : « Sort contraire, circonstances malheureuses (deuil, revers de fortune, etc.) s'imposant comme une épreuve à subir ou à surmonter. »

Exemples :

Il est possible d'être homme même dans l'adversité. (Sartre, dans le Petit Robert.)

Dans cette adversité, son courage ne fléchit pas. (Lexis.)

J'ai su payer par des années d'adversité quelques erreurs de jeunesse. (Cendrars, dans le Lexis.)

Mais je constate [...] que dans l'adversité, ou du moins dans les grandes circonstances de la vie, chacun de nous trouve dans l'Église son plus parfait bien-être. (Barrès, dans le Trésor.)

On aurait pu écrire, à mon avis :

L'antagonisme extrême entre les partis avait rendu impossible la recherche de terrains d'entente ces dernières années.

Line Gingras
Québec

« Assemblée nationale – Le meilleur et le pire » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/338105/assemblee...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

17 avril 2012

Son incapacité à ne pas dénoncer la violence

  • Line Beauchamp, comme Jean-Marc Fournier avant elle en 2005, détourne la tête de la CLASSE (jadis la CASSEE), en raison de son incapacité devenue maladive à ne pas dénoncer la violence [...]
    (Marie-Andrée Chouinard, dans Le Devoir du 17 avril 2012.)

Si la CLASSE était incapable de ne pas dénoncer la violence, elle ne pourrait pas s'empêcher de la dénoncer. La situation est tout autre :

Line Beauchamp, comme Jean-Marc Fournier avant elle en 2005, détourne la tête de la CLASSE (jadis la CASSEE), en raison de son incapacité devenue maladive à ne pas dénoncer* la violence [...]

Line Gingras
Québec

* Le 18 avril à 17 h 45, je vois que la correction a été apportée.

« Grève étudiante – Carton d'invitation » : http://www.ledevoir.com/societe/education/347550/greve-et...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

16 avril 2012

Il occupe le poste qu'il occupe

  • Le ministre des Finances va refaire ses devoirs, car il semble avoir oublié qu'il n'occupe le poste qu'il occupe que par la volonté de la population qui reste son seul vrai patron durant son passage en politique.
    (Lise Payette, dans Le Devoir du 13 avril 2012.)

Effet de style? Si c'est le cas, j'avoue n'y être pas sensible :

Le ministre des Finances va refaire ses devoirs, car il semble avoir oublié qu'il n'occupe son poste qu'il occupe que par la volonté de la population, qui reste son seul vrai patron durant son passage en politique.

Line Gingras
Québec

« La ministre fait fausse route » : http://www.ledevoir.com/societe/education/347270/la-minis...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

15 avril 2012

Le véritablement enjeu

  • Et là est le véritablement* enjeu politique de toute l'affaire des F‑35, car pour ce qui est des détails techniques, peu de gens s'y retrouvent. Il en va autrement quand ils ont le sentiment que le gouvernement leur ment.
    (Manon Cornellier, dans Le Devoir du 14 avril 2012.)

Je suggérerais :

Et là est le véritablement enjeu politique de toute l'affaire des F‑35, car pour ce qui est des détails techniques, peu de gens s'y retrouvent. Il n'en va pas de même quand ils ont l'impression que le gouvernement les trompe.

Line Gingras
Québec

* Le 17 avril à 17 h 20, je vois que cette faute a été corrigée.

« Revue de presse – Mensonge et démocratie » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/347397/revue-de-...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

14 avril 2012

Elle est monté

  • L'exaspération des derniers jours est lentement monté* en crescendo [...]
    (Marie-Andrée Chouinard, dans Le Devoir du 13 avril 2012.)

L'exaspération des derniers jours est lentement montée en crescendo [...]

Line Gingras
Québec

* Le 17 avril à 16 h 30, je vois que la faute a été corrigée.

« Grève étudiante – Enlisement » : http://www.ledevoir.com/societe/education/347268/greve-et...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

13 avril 2012

Élimination de poste

  • Ainsi, l’élimination de poste nécessite d’importantes sommes pour payer les primes de départ.
    (Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 4 avril 2012.)

Si l'on a des primes de départ à payer, c'est que l'on va éliminer plus d'un poste :

Ainsi, l’élimination de postes nécessite d’importantes sommes pour payer les primes de départ.

Line Gingras
Québec

« Compressions budgétaires : Radio-Canada/CBC coupe plus de 650 postes » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/346690/compression...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

12 avril 2012

Elle a suffit par convaincre

  • Si minime soit la portée de l'élection de dimanche, sa dimension symbolique, soit la victoire de Aung San Suu Kyi, a suffit* par convaincre [...] les capitales européennes et Washington qu'il est désormais temps d'étudier le chapelet de sanctions [...]
    (Serge Truffaut, dans Le Devoir du 4 avril 2012.)

Le verbe suffire fait suffit à la troisième personne du singulier du présent et du passé simple de l'indicatif, mais suffi, sans t, au participe passé :

Si minime soit la portée de l'élection de dimanche, sa dimension symbolique, soit la victoire de Aung San Suu Kyi, a suffi pour convaincre [...] les capitales européennes et Washington qu'il est désormais temps d'étudier le chapelet de sanctions [...]

Line Gingras
Québec

* Le 17 avril à 17 h 15, je vois que l'on a corrigé la faute d'orthographe.

« Élections en Birmanie – Mi-figue, mi-raisin » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

11 avril 2012

Du singulier au pluriel

  • Il est difficile aussi de ne pas voir dans cette minimisation des risques et des coûts une manœuvre délibérée du ministère de la Défense pour obtenir ce qu'il veut. Et qu'il pourrait encore avoir si le programme ne dérape pas, car rien dans les mesures annoncées hier ne vise à les* priver de leur* avion favori.
    (Manon Cornellier, dans Le Devoir du 4 avril 2012.)

Je verrais deux possibilités :

Il est difficile aussi de ne pas voir dans cette minimisation des risques et des coûts une manœuvre délibérée du ministère de la Défense pour obtenir ce qu'il veut. Et qu'il pourrait encore avoir si le programme ne dérape pas, car rien dans les mesures annoncées hier ne vise à le priver de son avion favori.

Il est difficile aussi de ne pas voir dans cette minimisation des risques et des coûts une manœuvre délibérée du ministère de la Défense pour obtenir ce qu'il veut. Et qu'il pourrait encore avoir si le programme ne dérape pas, car rien dans les mesures annoncées hier ne vise à priver les militaires de leur avion favori.

Line Gingras
Québec

* Le 17 avril à 17 h, je vois que la faute a été corrigée.

« Esquiver la vraie question » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/346671/esquiver-...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

10 avril 2012

Celle-ci?

  • La « clause nonobstant », qui permet justement à une assemblée législative d'échapper à cette logique, de rétablir la souveraineté du Parlement à la base même du régime britannique, faisait partie du compromis même de l'opération rapatriement. Or, depuis la proclamation de la Constitution de 1982, Trudeau et ses descendants politiques ont tout fait pour diaboliser celle-ci. Lors du débat des chefs en 2008, Paul Martin est allé jusqu'à promettre l'abolition de cette clause!
    (Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 10 avril 2012.) 

Lorsque la clarté l'exige, on utilise le pronom démonstratif celle-ci pour renvoyer au nom féminin singulier le plus rapproché. Dans le cas qui nous occupe, ce n'est cependant pas la Constitution que Trudeau et ses descendants politiques auraient cherché à diaboliser, ni sa proclamation, ni l'opération rapatriement, ni la base, ni la souveraineté du Parlement, ni la logique, ni l'assemblée législative; c'est plutôt la fameuse « clause nonobstant » (ou plutôt disposition de dérogation, ainsi que me l'a fait observer avec justesse un ami lecteur*; j'apporte ci-dessous les modifications nécessaires) : 

La disposition de dérogation, qui permet justement à une assemblée législative d'échapper à cette logique, de rétablir la souveraineté du Parlement à la base même du régime britannique, faisait partie du compromis même de l'opération rapatriement. Or, depuis la proclamation de la Constitution de 1982, Trudeau et ses descendants politiques ont tout fait pour la diaboliser. Lors du débat des chefs en 2008, Paul Martin est allé jusqu'à promettre l'abolition de cette disposition!  

La disposition de dérogation, qui permet justement à une assemblée législative d'échapper à cette logique, de rétablir la souveraineté du Parlement à la base même du régime britannique, faisait partie du compromis même de l'opération rapatriement. Or, depuis la proclamation de la Constitution de 1982, Trudeau et ses descendants politiques ont tout fait pour diaboliser cette disposition. Lors du débat des chefs en 2008, Paul Martin est allé jusqu'à promettre son abolition! 

La disposition de dérogation, qui permet justement à une assemblée législative d'échapper à cette logique, de rétablir la souveraineté du Parlement à la base même du régime britannique, faisait partie du compromis même de l'opération rapatriement. Or, depuis la proclamation de la Constitution de 1982, Trudeau et ses descendants politiques ont tout fait pour la diaboliser. Lors du débat des chefs en 2008, Paul Martin est allé jusqu'à promettre son abolition!

Line Gingras
Québec

* On consultera avec profit l'intéressante étude que ce lecteur, monsieur Rolando Gomes, a rédigée sur la question : http://serviceslangagiers.com/index.php?bShow=10&cat=8; on peut aussi se reporter à cette capsule de l'Office québécois de la langue française : http://www.oqlf.gouv.qc.ca/actualites/capsules_hebdo/actu...

« Point chaud – 1982 : "Un coup d'État" » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/347064/point-cha...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

09 avril 2012

L'aide qu'il dit avoir offert

  • [...] tout comme le refus du Parti conservateur de préciser l'aide qu'il dit avoir offert* à Élections Canada dans ce dossier.
    (Josée Boileau, dans Le Devoir du 2 avril 2012.)

Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct, si celui-ci précède le verbe. Il dit avoir offert quoi? De l'aide :

[...] tout comme le refus du Parti conservateur de préciser l'aide qu'il dit avoir offerte à Élections Canada dans ce dossier.

Line Gingras
Québec

* Le 17 avril à 16 h 30, je vois que la faute a été corrigée.

« Appels frauduleux – La vigilance » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/346470/appels-fr...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

08 avril 2012

Des trajets infernales

  • Les trajets en autobus sont infernales.
    (Marc-André Lussier, dans La Presse du 7 avril 2012.)

Les trajets en autobus sont infernaux.

Line Gingras
Québec

« Bully : Briser le silence » : http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/en...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

07 avril 2012

Une touche de verni

Verni, vernis; orthographe.

  • [...] les Idées heureuses manquent de poser la dernière touche de verni* et teintent d'amateurisme enthousiaste un travail qui repose sur du professionnalisme érudit.
    (Christophe Huss, dans Le Devoir du 7 avril 2012.)

Le critique voulait sûrement parler d'une dernière touche de vernis :

[...] c'est ainsi que nous sommes, dès qu'on gratte un peu le vernis : de petits barbares. (Loti, dans le Petit Robert.)

Line Gingras
Québec

* Le 9 avril à 20 h 35, je vois que l'on a apporté la correction, tant dans le corps de l'article que dans le titre.

« Concerts classiques – Graupner sans verni* [sic] » : http://www.ledevoir.com/culture/musique/346977/concerts-c...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

06 avril 2012

Correction

  • NDLR : Une correction a été apporté* dans cet article après la mise en ligne.
    (Au bas d'un article de Christian Rioux, dans Le Devoir du 6 avril 2012.)

Apportée.

Line Gingras
Québec

* Le 9 avril à 20 h 30, je vois que l'on a corrigé l'avis de correction.

« The Artist contre la 3D » : http://www.ledevoir.com/international/europe/346837/the-a...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

05 avril 2012

Elle est prise de cours par le recours...

Prendre de cours ou prendre de court; orthographe.

  • La CLASSE admet être prise de cours par le recours aux tribunaux [...]
    (Lisa-Marie Gervais et Marco Bélair-Cirino, dans Le Devoir du 5 avril 2012.)

La CLASSE n'est pas prise de cours, mais prise de court :

En principe, l'interne doit tout savoir et ne jamais être pris de court. S'il y a de la casse, c'est sa faute. (L. Daudet dans le Trésor de la langue française informatisé, à l'article « court ».)

Je conseillerais d'écrire par ailleurs, pour éviter une répétition :

La CLASSE admet être prise au dépourvu par le recours aux tribunaux [...]

Line Gingras
Québec

« Les signes de tension se multiplient » : http://www.ledevoir.com/non-classe/346760/les-signes-de-t...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.